L’assurance vie en attendant la retraite

Vous avez 50 ans et vous voyez déjà la retraite à l’horizon. Avec votre douce moitié, vous planifiez de beaux projets lorsque vous atteindrez 65 ans.


Dans votre planification financière de couple, vous comptez sur vos REER, vos épargnes et sans doute aussi sur les régimes de l’État, soit la Régie des rentes du Québec (RRQ), si vous avez suffisamment travaillé pour y avoir droit, et à la Sécurité de la Vieillesse (PSV).

Mais qu’arrivera-t-il si vous décédez avant 65 ans?

Vous ne pourrez plus contribuer au budget et aux épargnes de votre couple et votre conjoint ne pourra pas bénéficier de la rente réversible au conjoint le forçant à attendre plusieurs années avant de pouvoir encaisser ses propres rentes d’état. Ça pourrait être un dur coup financier pour l’avenir du conjoint survivant.

Prenons l’exemple de Jean et Louisa...

Jean travaille à l’usine et gagne un salaire de 55 000 $ par année. Louisa est préposée aux bénéficiaires dans un centre de soins de santé et elle gagne 45 000 $ par année. L’hypothèque est payée, les enfants sont déjà partis de la maison. Jean et Louisa rêvent à leurs projets de retraite bien méritée qu’ils prévoient prendre à 65 ans. Jean a accumulé 75 000 $ dans son REER et Louisa 60 000 $.

Mais Jean décède à 59 ans d’une crise cardiaque.

Louisa reçoit l’assurance collective de son conjoint (1 fois le salaire soit 55 000 $ non imposable) et le montant des REER de Jean (75 000 $ imposable au retrait). Louisa a aussi 59 ans et si elle demande la rente du Québec à 60 ans, cette rente sera sensiblement diminuée à 64 % du montant prévue à 65 ans. Toutefois, elle devra attendre encore 6 ans pour pouvoir bénéficier de sa PSV d’environ 7 356 $ par année.

Si elle utilise l’assurance vie collective et les REER de Jean soit 130 000 $ réparti sur 6 ans, elle aura 21 666 $ par année pour remplacer le revenu de Jean dans le budget. Dans 6 ans, au moment de sa retraite à 65 ans, elle aura épuisé les REER de Jean et devra compter sur sa RRQ, sa PSV et ses REER qui s’épuiseront assez rapidement. Évidemment, elle ne pourra plus compter sur les rentes de Jean, soit un manque à gagner de près de 9 000 $ par année.

En plus de vivre un deuil, elle devra aussi réduire son niveau de vie et renoncer à certains de ses rêves de retraite.

Pourquoi pas une assurance vie?

Une assurance vie temporaire peut venir compenser le manque à gagner jusqu’à la retraite du conjoint survivant, moment où les rentes de l’État pourront être encaissées.

Si Jean avait pris une assurance vie temporaire payable pendant 15 ans de 100 000 $ à l’âge de 50 ans, il aurait payé 37,50 $ par mois, donc 450 $ par année. Ce qui représente bien souvent un coût moindre qu’une assurance auto!

À son décès à l’âge de 59 ans, Louisa aurait bénéficié d’un montant de 100 000 $ non imposable en plus de l’assurance collective de 55 000 $. Réparti sur 6 ans, ce total de 155 000 $ aurait représenté un montant annuel de 25 833 $ en remplacement du revenu de Jean, sans avoir à retirer des sommes imposables du REER légué par Jean. Au moment de sa retraite, Louisa pourra alors profiter de la pleine rente du Québec (RRQ), de la Pension de la Sécurité de la Vieillesse (PSV) et des retraits à son REER et celui de Jean.

Selon les régimes de retraite au travail, il se peut que si le décès survient avant la date de la retraite, le conjoint survivant ne pourra même pas bénéficier d’une rente réduite réversible au conjoint mais seulement du montant accumulé des cotisations versées du vivant.

Évidemment, chaque situation est différente mais avoir un montant additionnel pour pouvoir faire le pont avant de pouvoir encaisser les rentes peut faire toute la différence pour le conjoint entre une retraite agréable ou une retraite financièrement difficile advenant le décès prématuré.

Faites le calcul!

Ça vaut la peine de prendre quelques minutes pour faire une analyse de vos besoins et ça vaut le coût de payer une assurance vie qui procurera un montant important en cas de décès, sans impôt. L’assurance vie est un moyen efficace de laisser à notre conjoint un montant important que nous n’aurions pas eu le temps d’accumuler avec nos épargnes, et ce sans impôt.

Par Nadège Malarme


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